De nombreux auteurs puisent leur inspiration dans leurs propres expériences lorsqu’ils écrivent. Il en résulte alors un roman plein d’émotions, avec des mots qui sonnent très juste. Alors, si vous pensez que les meilleurs écrits proviennent d’une expérience vécue, vous êtes au bon endroit. Je vais vous parler du livre d’Albert Cohen, « Le livre de ma mère », qui a connu un grand succès dans la littérature française. Dans ce guide d’achat, je vais vous présenter le livre et son auteur. Ensuite, je vous citerai quelques exemples de livres semblables à celui-ci.
Présentation du livre
« Le livre de ma mère » est une œuvre basée sur une histoire vraie. Il s’agit d’un roman autobiographique d’Albert Cohen dans lequel il rend hommage à sa mère et raconte son enfance. Il exprime sa peine et son désarroi face à la mort de sa mère. Étant donné qu’il a écrit ce livre presque à l’âge de 80 ans, il nous fait part de son angoisse face à une mort inéluctable, indésirable et proche. Au début du roman, l’auteur est assis à son bureau, armé d’une page blanche et d’une plume; il cherche à faire revivre sa mère affectueuse et prévenante, quasiment une servante pour son fils : « Amour de ma mère, à nul autre pareil. Elle perdait tout jugement quand il s’agissait de son fils. Elle acceptait tout de moi, possédée du génie divin qui divinise l’aimé, le pauvre aimé si peu divin ».
Au fil du livre, se révèle tout l’amour d’un fils dévoré par le regret d’avoir négligé sa mère. Albert Cohen se souvient avoir réprimandé sa mère parce qu’elle avait appelé à 3 heures du matin chez des amis alors qu’elle était inquiète pour lui. Il se rappelle également les fois où elle l’a attendu pendant plusieurs heures dans le parc alors qu’il prenait du bon temps avec une jeune blonde. Il évoque également des souvenirs d’enfance heureux, tels que les goûters faits avec amour, les rituels du soir, les mots qu’elle lui disait lorsqu’il avait peur, et tous les petits détails de la vie, souvent oubliés.
L’auteur démontre que l’amour maternel est l’amour le plus puissant qu’un homme puisse connaître, et il conseille aussi à tous les fils d’aimer et de respecter leur mère pour ne pas regretter de l’avoir trop peu aimée plus tard : « Fils des mères encore vivantes, n’oubliez plus que vos mères sont mortelles. Je n’aurai pas écrit en vain, si l’un de vous, après avoir lu mon chant de mort, est plus doux avec sa mère. Aimez-la mieux que je n’ai su aimer ma mère. Que chaque jour vous lui apportiez une joie, c’est ce que je vous dis du droit de mon regret, gravement du haut de mon deuil ». Patrick Timsit a adapté cet éloge à l’amour inconditionnel au Théâtre de l’Atelier et à l’Opéra Comique en 2017. Timsit, sous la direction de Dominique Pitoiset, s’empare des mots de Cohen avec beaucoup d’aplomb.
Biographie de l’auteur
Albert Cohen est né dans une famille juive à Corfou, en Grèce, en 1895. Il grandit sur une île grecque jusqu’à l’âge de cinq ans, date à laquelle il déménage à Marseille, en France. Après s’être inscrit dans une école privée catholique, il passe au lycée Thiers en 1904. Il obtient son baccalauréat avec mention en 1913 et s’installe à Genève pour poursuivre des études de droit à l’université. Amoureux de la littérature, il commence à écrire des poèmes, dont il publie un recueil en 1921 intitulé « Paroles juives ». Il prend la direction de la « Revue juive » de Paris en 1925, et compte Albert Einstein et Sigmund Freud parmi ses collaborateurs. Il rejoint le Bureau international du travail à Genève en 1926.
Cohen publie « Chant de mort » dans le mensuel « France libre » en 1943, quelques mois après la mort de sa mère à Marseille. Ce texte forme le premier chapitre du « Livre de ma mère », qui sera publié en 1954. Alors que l’auteur est déjà connu sur la scène littéraire francophone, il reçoit le Grand Prix de l’Académie française en 1968 pour son ouvrage magistral « Belle du Seigneur ». À 75 ans, il est victime d’une grave dépression qu’il finit par surmonter en se fixant un nouveau but : faire connaître son œuvre. Le « Nouvel Observateur », son dernier livre, est publié en mai 1981. Il meurt au bout de quelques mois, le 17 octobre 1981, à Genève.
Avantages à lire « Le livre de ma mère »
Sa lecture peut vous :
- Rendre plus empathique : vous plonger dans un tel livre peut vous aider à améliorer vos relations humaines en constatant les émotions de l’auteur.
- Ouvrir votre esprit : à la suite de votre lecture, vous aurez de nouvelles façons d’aborder les circonstances et de nouvelles manières de les résoudre. Le livre vous aidera à mieux accepter les changements dans votre vie.
- Enrichir votre vocabulaire : plus vous lirez ce livre, plus vous apprendrez de mots. Enrichir son vocabulaire peut également aider à progresser dans sa carrière, car la capacité à s’exprimer de manière claire et concise est un atout professionnel précieux.
Livres similaires
Voici deux exemples de livres qui se rapprochent de cette œuvre d’Albert Cohen. Il s’agit de livres dans lesquels les auteurs rendent aussi hommage à leur mère.
Une mort très douce de Simone de Beauvoir
En 1964, une courte autobiographie est publiée pour raconter les derniers moments de la vie d’une mère. Face à sa souffrance, Simone de Beauvoir prend conscience de l’importance de sa famille et du rôle que sa mère y a occupé. Voici un extrait du livre : « Pour moi, ma mère avait toujours existé et je n’avais jamais sérieusement pensé que je la verrais disparaître un jour, bientôt. Sa fin se situait, comme sa naissance, dans un temps mythique. Quand je me disais : elle a l’âge de mourir, c’étaient des mots vides, comme tant de mots. »
Ma mère, cette inconnue de Philippe Labro
C’est à la fois un roman, un témoignage et une enquête journalistique. Dans « Ma mère, cette inconnue », le journaliste Philippe Labro part à la découverte de sa mère, qui se fait appeler Netka. Une mère au caractère aimante, qui se consacre entièrement au bien-être de ses enfants. Voici un passage du livre : « L’amour qu’elle a prodigué toute sa vie n’est que le combat et l’oubli du manque d’amour paternel ou maternel. J’ignore si c’est une vérité universelle, mais c’est celle de Netka : moins tu as été aimée, plus tu as été abandonnée, plus tu aimeras, plus tu accueilleras. »
Gamme de prix
Il existe de nombreuses boutiques en ligne qui vendent « Le livre de ma mère ». Généralement, il est vendu à environ 6 €. Les prix des deux autres livres mentionnés précédemment vont d’environ 6 à 8 €. Vous pouvez également vous procurer de tous ces livres sur Amazon.
Le livre de ma mère : mon avis
Je pense que « Le livre de ma mère » est un roman très intéressant et émouvant. Le texte est agréable, simple et exprime magnifiquement les émotions. C’est une manifestation d’amour inexprimé et de remords. C’est un merveilleux rappel qu’il est parfois nécessaire d’exprimer nos sentiments aux personnes qui nous sont chères afin d’éviter de vivre une vie pleine de regrets. Je trouve que c’est un merveilleux hommage à lire absolument!
Conclusion
En somme, ce livre nous rappelle que la vie est courte et que, même s’il est difficile de ressusciter après la perte d’un être cher, il faut essayer de s’élever, de se battre et de se souvenir, comme le dit l’auteur dans un des passages du livre : « Souris pour escroquer ton désespoir, souris pour te forcer à feindre de vivre, souris toute ta vie à en crever ». Chaque fils qui a perdu sa mère trouvera dans ce livre les reproches qu’il se fait à lui-même lorsqu’il se souvient d’un moment où il a été irrespectueux, ignorant ou incompréhensif à l’égard de sa mère.
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